dimanche 31 mars 2013

De Houma à New Orleans

Bon petit déjeuner avec nos hôtes et une autre  française. Nous dissertons de la place et de l'avenir de la langue cajun en Louisiane; l'optimisme n'est pas de rigueur car l'espagnol se répand de plus en plus (proximité du Texas et travailleurs mexicains).

Rendez vous ce matin pour un Airboat Swamp Tour avec Arthur Materne au village "Des Allemands", qui aurait dû s'appeler Des Alsaciens quand ceux-ci ont émigré ici.

Beaucoup de bruit, grosse consommation d'essence (10 à 15 gallons/heure !) mais en une heure (50$), faisant fi de l'écologie, nous découvrons marais et bayous avec le seul moyen de transport adapté à ces conditions extrêmes: herbes, branches, plantes et très faible profondeur.

Si,si, on passe les levées....




 Nous verrons des hérons, des sternes,des ragondins et surtout des aigles à tête blanche et de monstrueux alligators. La visite se fera elle aussi en anglais: assez difficile car outre le bruit infernal des 550 chevaux du moteur (nous sommes "appareillés"), Arthur parle très vite!



30 ans, 7 m de long et 600 kgs, le "gator" bien sûr....


A Thibodeaux, l'escale suivante, visite d'un petit musée consacré à l'histoire et à la vie quotidienne des cajuns; fatigués par le vacarme du bateau et à l'aide d'une vidéo pourtant bien réalisée, nous plongeons à tour de rôle dans quelques instants de récup' en profitant lâchement de la pénombre de la salle. En mettant bout à bout ce que nous avons retenu, nous pouvons reconstituer le film...

Déjeuner dans un parc de la ville.

Un petit arrêt au Laurel Canyon Museum où sont exposés des charrues, tracteurs, outils agraires et objets de la vie quotidienne. Le village et l'usine sucrière, à l'abandon se situent 2 miles à l'écart mais ne se visitent pas.

Canne à sucre



New Orleans se dessine au loin. Les bouchons et les slaloms virils méritent une vigilance de conduite sans répit; encore un effort et ce sera l'Europe!

Sitôt arrivés à l'hôtel, nous réservons grâce aux conseils avisés d'un "local" une table et une place  au Snug Harbour - jazz fusion avec beaucoup de percussions et une très profonde influence caribéenne.

Alexey Marti Quintet



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