mardi 16 avril 2013

Fort Worth - Austin


Ce matin, balade dans le quartier des Stockyards  avant de partir vers le sud. Vieil ensemble d’immeubles reconstruits ou rénovés ou réhabilités, les Stockyards sont dominés par le rouge des briques. Quant au reste, à part quelques musées, c’est une sorte de Disneyland au Far West avec  tous les excès habituels : souvenirs en tout genre, train à vapeur et duels au pistolet.



Mais ce qui caractérise ce quartier, outre le rodéo du vendredi et du samedi, c’est le défilé bi-quotidien de quelques têtes de Longhorns destinés à la vente.






Quel que soit le jour et le temps c’est à 11h30 dans le sens Ouest – Est et 16h dans l’autre sens pour ne pas avoir le soleil dans les yeux.
La route est longue jusqu’à Austin. 





Arrêt à Waco où nous cherchons, non pas le musée du Dr Pepper mais le pont suspendu, fierté de la ville. Ce pont qui traverse le Brazos constituait un des rares points de passage pour les troupeaux. 






Aujourd’hui s’y déroulent des  mariages en série où les tenues des invités rivalisent d’audace et de goût peu habituels pour nos rétines tricolores.





Nous atteignons Austin, engorgée dans les embouteillages de début de week-end.








 Beaucoup de voitures customisées ou restaurées dans les rues. 



Juste le temps de poser les valises et nous voici sous le Congress Bridge pour voir s’envoler quelques unes des 750 000 chauves-souris qui, chaque soir de mars à novembre, chassent l’insecte dès la tombée du jour.



Ce soir au menu, le plus célèbre honky tonk  d’Austin, le Broken Spoke. Un très vieux bâtiment dont la conception et l’état feraient dresser les cheveux sur la tête de la plus petite de nos commissions de sécurité. L’éclairage est confié à la seule bonne volonté des néons des pubs de bières. Mode d’emploi : on commande le repas (si nécessaire), on paye, on attend, on prend sa commande puis on règle le cover (variable selon la notoriété de l’artiste), un coup de tampon sur le dessus de la main, on s’assoit et on écoute mais surtout, on danse.






Jimmy White, le patron, toujours fidèle au poste, malgré ses 80 ans bien sonnés
Un cours de Line Dance de 8 à 9 puis groupe country. Le public est blanc (uniquement) , jeans, chemises et chapeaux.



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