Natchitoches

"Petite" ville au bord de  la Cane River qui recevait autrefois des "steamboats" avant que les variations des méandres de la rivière ne l'isolent, Natchitoches est une étape agréable .vers le Nord de la Louisiane. 

Ce matin, 1° et en plus, du vent et il pleut... charmant. Nous bravons les éléments après le petit déjeuner pour un tour de ville à pied en suivant le parcours qui montre les maisons et édifices remarquables (Quelques bâtiments rappellent un peu New Orleans).

 En revenant au point de départ, une halte chez Kaffie Frederick magasin général dans lequel à part un sous marin, je pense (pas sûr!) , toutes les commandes peuvent être honorées....

Le fort Saint Jean Baptiste, construit par les Français, puis récupéré par les Espagnols, puis reconquis par les Français occupait une position stratégique. Contrairement aux autres forts érigés dans la région, grâce à nos compatriotes, les relations commerciales et humaines établies dans les environs n'ont connu aucun conflit ouvert. C 'est ce que nous a expliqué, après la visite du musée, l'un des deux employés costumés qui nous ont commenté le fort reconstruit à l'identique,avec les matériaux et les techniques utilisés à l'époque. Ce qui nous a surpris, c'est que le traumatisme de la guerre civile est toujours d'actualité. Le Sud n'a jamais pardonné au Nord ses exactions et son asservissement de fait. Et pourtant, tout le monde se reconnaît sous la même bannière et le même hymne.

Evidemment, pas de pique nique....

L'après midi étant bien entamée, nous nous contenterons de la route des plantations qui débute une vingtaine de miles au sud et d'une visite en français SVP de la Plantation Melrose dont le destin s'est construit et confondu avec  celui de la maîtresse du propriétaire, Marie Thérèse Coin-Coin, ainsi dénommée car elle parlait beaucoup! encore une incroyable saga.

Le soir, autre restaurant - la serveuse nous demande ce que des touristes, français de surcroît, peuvent bien faire ici! Lorsque je lui explique que c'est un choix délibéré, elle reste sans voix...